Cela va sans dire, la vente de biens immobiliers est un métier qui demande une expertise professionnelle. Comme dans tous les secteurs d’activités, il est primordial de comprendre les attentes et besoins des clients. Toutefois, la crise sanitaire actuelle est venue modifier les critères de recherches des acheteurs. En effet, 38% ont revu leurs priorités en termes de prestations.
Quels sont alors les nouveaux types de biens recherchés ? Avec la digitalisation et l’accès facile aux informations, les acheteurs ne sollicitent plus les professionnels pour les mêmes raisons qu’il y a quelques années. Quel est alors le rôle du spécialiste ? Aujourd’hui, nous vous proposons d’éclaircir ces deux questions.
Le confinement s’est fait ressentir chez un bon nombre de personnes habitant en appartement. Le besoin d’espace de vie est grandissant. Les acheteurs recherchent de plus en plus des biens avec de grandes superficies. En moyenne, les habitants en région n’achètent qu’au dessus de 100 mètres carrés. Les parisiens, quant à eux, n’auraient de véritable coup de cœur que pour des biens dont la surface dépasse 56 mètres carrés.
Le nombre de pièces est également un élément significatif dans la recherche d’un bien. Comportant 2 chambres, les T3 sont de plus en plus en vogue ! En effet, ils permettent aux jeunes couples de se projeter dans une future vie de famille. Cela laisse également la possibilité aux personnes sans enfant d’établir une pièce de travail, une salle de sport ou d’activités artistiques.
Enfin, les « petits plus » dont dispose le bien permettent souvent de susciter le coup de cœur chez l’acheteur. Suite au confinement, les espaces verts sont de plus en plus recherchés. Ainsi, un jardin, une terrasse ou un balcon, ou même un parking, sont des éléments non négligeables dans la vente d’un bien immobilier. N’oublions pas l’incontournable « Effet Piscine », qui convainc immédiatement un grand nombre d’acheteur.
L’agencement du bien, est un élément qui est facilement mis en évidence. En effet, un bien mal agencé paraîtra immédiatement plus petit et séduira bien plus difficilement les acheteurs potentiels. Certains acquéreurs recherchent des caractéristiques particulières. En voici quelques-unes :
Encore une fois, le confinement y est pour beaucoup. Il a su susciter chez chacun un manque d’extérieur et de soleil. La luminosité est alors une des attentes principales des acheteurs cette année. Ainsi, des éléments comme des baies vitrées, une exposition sud ou sud-est sont des avantages pour un bien immobilier. Les appartements possédant ces expositions sont particulièrement appréciés cette année.
Pas de coup de cœur pour un bien sans amourette pour l’environnement qui l’entoure. Le quartier dans lequel se situe le logement est un élément essentiel dans le choix des acheteurs. L’accès du lieu en transport en commun, la proximité des écoles ou des crèches sont primordiaux. Bien que, suite à la mise en place du télétravail, la distance domicile-travail a moins d’importance cela reste tout de même un critère de recherche.
Avoir des commerces à proximité est également un élément demandé par les acheteurs. Toutefois, cela peut s’accompagner de nuisances sonores, telles que celles engendrées par des livraisons à cinq ou six heures du matin. Là encore, l’agent immobilier a un rôle à jouer. Au travers de sa connaissance du quartier, il saura mettre en lumière les éléments nécessaires permettant de prendre une bonne décision. Cela peut être un élément essentiel pour la dernière visite de courtoisie.
Embouteillages, loyers élevés, pollution, les français l’ont bien compris : habiter en centre-ville devient de moins en moins confortable. La recherche de biens en périphérie des villes ne cesse d’augmenter. En quête d’un gain d’espace ainsi que d’un environnement moins stressant, un cadre sur trois envisagerait de quitter le milieu urbain. Les acheteurs se tournent donc, cette année, vers des biens en dehors des centres-villes mais à proximité des commodités. En moyenne, les acquéreurs recherchent des logements à moins de 20 minutes de transport des villes.
La capitale n’est pas épargnée par cet exode urbain. En effet, les parisiens sont de plus en plus intéressés par la vie en région et par les grandes agglomérations en région comme Bordeaux ou Nantes.
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